Études syriaques - vol. 11
Émilie VILLEY (éd.), Les sciences en syriaque,
Paris, Geuthner, 2014, X-354 p.
Études syriaques, vol. 11
ISBN : 978-2-7053-3911-1
Prix : 40 € -
En vente dans les librairies de La Procure, sur leur site internet et à la librairie orientaliste Paul Geuthner
Consacré aux textes scientifiques conservés en langue syriaque, ce volume entend révéler aux historiens des sciences l’existence d’un matériel tout à fait original et souvent plus ancien que celui conservé en grec ou en arabe. Il entend aussi reconstruire un pan de l’histoire culturelle des chrétiens en Orient en se fondant sur l’étude des sources primaires.
L’étude des sources syriaques anciennes révèle que les savants de langue syriaque entretenaient aux VIe et VIIe siècles des contacts scientifiques étroits avec des érudits établis à Alexandrie, à Constantinople et sur l’île de Chypre et qu’ils s’intéressaient non seulement à la médecine, à l’astronomie, à la géographie, mais aussi à la botanique, à l’alchimie et à l’agronomie. Au IXe siècle, à Bagdad, dans un tout autre milieu religieux et linguistique, d’éminents savants de langue syriaque tels Thābit Ibn Qurra et Ḥunayn ibn Isḥaq contribuèrent au mouvement de la « renaissance abbasside », qu’ils nourrirent de la multitude de leurs traductions, mais aussi de leurs écrits propres médicaux, mathématiques ou astronomiques. Le dernier auteur dont on conserve l’œuvre scientifique en syriaque est le métropolite Grégoire Barhebraeus (XIIIe s.) qui fréquenta le fameux observatoire astronomique de Maragha (Iran actuel) du temps du célèbre astronome Nasīr al-Dīn al-Tūsī.
Ce volume est issu de la 11e table-ronde de la Société d’études syriaques qui a eu lieu à Paris le 15 novembre 2013. Chaque article présente le matériel conservé et donne la bibliographie scientifique la plus à jour sur les textes grecs conservés en syriaque comme sur les textes scientifiques originellement écrits en syriaque.
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