Arabie saoudite, le désert retrouve la mémoire
L’archéologue Laïla Nehmé déchiffre une inscription nabatéenne gravée sur une paroi rocheuse en grès, sur le site antique d’Hégra, dans la région d’AIUIa, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite.
© Hubert RAGUET / Mission archéologique de Madâin Sâlih / CNRS Images
Un article de Jean-François Mondot
Jusqu’au XXe siècle, l’Arabie était vue comme une terre aride au sous-sol richissime, parcourue de tout temps par des pasteurs nomades. Un paysage apparemment immuable, dont la monotonie, sous un soleil de plomb, était à peine rompue par des oasis verdoyantes (AlUla, Khaybar…), des alignements de pierres et de mystérieuses calligraphies. Des vestiges certes intrigants, mais pas de quoi déclencher des missions de fouilles. A priori…
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