Aux origines de la théocratie

dimanche 22 mai 2016
de 14h à 15h30
Institut du Monde Arabe
Salle du Haut Conseil (niveau 9)


Rendez Vous de l’Histoire de l’Institut du Monde Arabe (RVHIMA) 2016
Table ronde organisée par Marie-Françoise Baslez avec la participation de Giusto Traina, Maria Grazia Masetti-Rouault et Christian Georges Schwenzel

Dans le cadre des rendez-vous consacrés aux religions et politique dans le monde arabe, table ronde consacrée , il s’agissait de revisiter par l’histoire et l’archéologie l’opposition conventionnelle entre deux modèles : démocratie occidentale et théocratie orientale.

Le modèle politique de la théocratie constitue-t-il une référence et un principe clivant
entre l’Orient et l’Europe ? Invoquer ce modèle revient souvent implicitement à souligner le contraste entre deux traditions millénaires, opposant des pays européens formés au moule de la cité antique et des systèmes orientaux caractérisés par l’étroite imbrication du religieux et du politique. Mais de quoi parle-t-on ? Pour l’opinion commune, théocratie et monothéisme restent étroitement liés. Ce n’est pas évident dans l’Antiquité et pour l’histoire ancienne, où l’emploi du terme « théocratie » dans son acception actuelle ne va pas de soi. Il importe donc de revisiter la notion de théocratie dans le cadre historique du Proche et du Moyen-Orient antique, d’en rechercher les origines dans les modèles et d’en examiner les développements et les représentations. Le souverain oriental était-il un dieu ? Dans quelle mesure le souverain oriental se pose-t-il comme le maître des dieux ? En définitive, une théocratie peut-elle être tolérante ?

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