Siṭrat-i Ilkhānān bar Fārs. Kārguzārān-i mughūl wa buzurgān-i īrānī.
La traduction persane du livre de Denise Aigle Le Fârs sous la domination mongole. Politique et fiscalité (XIIIe-XIVe s.) publié en 2005 (Studia Iranica 31, Peeters, Paris) vient de paraître en Iran.
Siṭrat-i Ilkhānān bar Fārs. Kārguzārān-i mughūl wa buzurgān-i īrānī. [Le Fārs sous la domination mongole. Administrateurs mongols et notables persans]
Traduction de Zahrā Fallāḥ Shāhrūdī
Tihrān, Intishārāt-I Pul-i Fīrūza, 1401sh/2022, 258 p.
ISBN 978-622-7464-28-3
Quels ont été les effets de la domination mongole dans le Fārs, cette région prospère de l’Iran méridional ? Une telle recherche nécessite d’établir la chronologie des événements, mais, surtout, elle nécessite de dénouer l’écheveau des relations complexes entre les différents acteurs, tant au plan local qu’à celui de l’Ordu, la cour mongole. Ce livre s’appuie sur une vaste collection de sources, qui sont utilisées pour la première fois dans une perspective locale. La conquête mongole a représenté une véritable rupture en matière de prélèvements fiscaux dans le Fārs, mais les causes du déclin économique de la région remontent bien avant la conquête. L’Ordu missionna des administrateurs turko-mongols compétents pour collecter les taxes, mais la plupart du temps ils furent victimes des intrigues de leurs collaborateurs persans. À la cour mongole, les dénonciations des personnels locaux, qui voyaient fondre leurs bénéfices illicites par une gestion plus saine des affaires fiscales, jalonnent l’histoire administrative dans le Fārs.