Madâ’in Sâlih, l’antique Hégra (Arabie saoudite)

Tombeaux nabatéens de la nécropole du Jabal al-Khraymât. © Hubert Raguet

Madâ’in Sâlih, l’ancienne Hégra des Nabatéens, est un site du Hijâz saoudien, à 300 km au nord-ouest de Médine. C’est une oasis qui a été occupée dès le Ve siècle av. J.-C. et qui est devenue, dans la deuxième moitié du Ier siècle av. J.-C., la ville nabatéenne la plus importante après Pétra, en Jordanie. Elle continue d’être habitée jusque dans le courant du Ve siècle ap. J.-C., pour une occupation continue d’environ un millénaire au total. Hégra se situe aux marges méridionales du royaume nabatéen et, à partir de 106 apr. J.-C., de la province romaine d’Arabie. Elle est implantée sur l’important axe de circulation nord-sud qui relie le sud de l’Arabie à Pétra et à la Méditerranée, connu sous le nom de Route de l’encens.

L’objectif de la mission est de mettre en évidence, pour l’ensemble de la période durant laquelle le site a connu une présence humaine (soit de l’âge du Bronze à l’époque islamique), les phases de développement, de stagnation, de repli et d’abandon de la ville tout en cherchant à définir, pour chaque période, les caractéristiques principales de l’occupation. L’accord de fouille signé en 2019, qui s’achève en 2023, porte sur toutes les composantes du site, à savoir la zone dite du secteur résidentiel, qui couvre une cinquantaine d’hectares, les tombeaux monumentaux taillés dans le rocher (une centaine), le secteur religieux et l’oasis proprement dite, riche de cent trente puits. S’est ajoutée à cela, à partir de 2019, la prospection, par une équipe dédiée, de la piste caravanière supposée entre Hégra et Médine, l’ancienne Yathrib.

La Mission archéologique de Madâ’in Sâlih a été créée par le Ministère des Affaires étrangères en 2002. Après un premier programme de recherche de prospections, les fouilles ont commencé en 2008 et se sont poursuivies depuis. En 2022, la direction de la mission est assurée par Laïla Nehmé (CNRS, UMR Orient & Méditerranée) et Maher al-Musa (ministère de la Culture saoudien, Commission du Patrimoine).

Vue satellite du site archéologique de Hégra et répartition des principaux ensembles de vestiges. © MSAP

Fouille d’une sépulture à l’intérieur d’un tombeau nabatéen. © Hubert Raguet

Inscription nabatéenne gravée sur la façade d’un tombeau nabatéen. © Hubert Raguet.

Triclinium nabatéen fouillé par la mission. © Hubert Raguet

Relevé pierre à pierre dans le fort romain de Hégra. © Hubert Raguet

 

Plus d’informations sur les campagnes 2018-2022 :

Directeurs : Laïla NEHMÉ (CNRS), Daifallah AL-TALHI (University of Hâ’il) et Ibrahim AL-SABHAN (Musée Masmak). Ces deux derniers ont été remplacés par Maher AL-MUSA à partir de 2021.

Les années 2018 à 2022 ont été marquées plusieurs opérations de fouilles et de prospections à Madâ’in Sâlih et le long de la piste caravanière supposée entre ce site et Médine. La recherche des pistes caravanières antiques est un nouvel un axe de recherche de la mission, introduit et développé à partir de 2019 (voir les rapports 2019 à 2021 compris).

À Hégra, les opérations de fouille au cours de ces cinq années ont porté sur la Zone dite résidentielle, c’est-à-dire la ville à l’intérieur des remparts, ainsi que sur un secteur éloigné de la ville situé au nord-est du site, au sommet d’un piton rocheux peu accessible du massif connu sous le nom de Jabal Ithlib.

Les fouilles ont porté sur les monuments et ensembles de monuments suivants :

– le fort romain de l’ancienne Hégra (Zone 34), fouillé depuis 2015, pour lequel il faut consulter les rapports 2018-219 (qui contient une synthèse sur les campagnes 2015-2019, https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-02869017) et 2021 (mise en ligne au printemps 2023). Ce fort est à ce jour le plus méridional de l’Empire dans cette partie du Proche-Orient. Il a été construit dans la première moitié du IIe siècle ap. J.-C. et a été abandonné par les militaires à la fin du IIIe/début du IVe siècle ap. J.-C. Une occupation par des civils y est ensuite attestée jusque dans le courant du Ve siècle, avant que l’ensemble du secteur ne soit abandonné. Il a livré un matériel abondant, notamment des petits objets en bronze, et une belle inscription latine datée du règne de Caracalla.

– le grand temple nabatéen construit au sommet et au pied de la butte de grès IGN 132 (Zone 6), dans la partie centrale de la Zone résidentielle. Ce temple s’inscrit dans un vaste téménos et s’organise sur deux niveaux : un temple haut sur la butte, dominé par une structure en forme d’édicule, et un temple bas, dont les niveaux nabatéens ont été très perturbés par les occupations des époques romaine et romaine tardive. Autour du téménos, des pièces annexes étaient peut-être utilisées à l’époque nabatéenne comme chapelles périphériques ou comme salles de réunions. Une inscription nabatéenne retrouvée en remploi non loin du temple évoque un dieu nabatéen des « cieux » (šmyʾ en nabatéen) qui pourrait avoir été vénéré dans le temple haut et plus généralement dans la région de Hégra car il est mentionné dans deux autres textes. À l’époque romaine, la garnison stationnée à Hégra investit la partie basse du temple, en remodèle le plan et y vénère entre autres Jupiter Damascène, comme le montre une inscription latine découverte en fouille (voir le rapport 2019).

une nouvelle zone de fouille (Zone 36), ouverte en 2021 dans la partie ouest de la ville, non loin du rempart, à l’emplacement d’un hypothétique caravansérail dont l’existence peut désormais être écartée. Plusieurs structures y ont été mises au jour, parmi lesquelles un bâtiment à abside occidentée, dont l’interprétation est débattue (voir le rapport 2021-2022).

– dans le Jabal Ithlib, au nord-est du site, une opération délicate, nécessitant la mise en place d’un accès sécurisé par des alpinistes, a permis d’explorer un ensemble d’aménagements comprenant une tombe (datée par le C14 de la fin du Ve/début du IVe siècle av. J.-C.), une probable tour de guet et un grand panneau rocheux vertical couvert d’inscriptions en écriture dadanitique. Plusieurs d’entre elles mentionnent des « gardiens » de Dadan. Cet ensemble constitue un poste d’observation idéal sur la plaine qui s’étend au nord de Hégra et son existence montre que le site faisait alors certainement partie de la zone contrôlée par les habitants de l’oasis de Dadan, située 20 km plus au sud.

– la fouille d’un secteur à vocation principalement domestique, la Zone 9, interrompue en 2017 en raison de l’indisponibilité de l’archéologue responsable, a pu reprendre en 2021 et en 2022. Ce secteur est situé non loin du wadi et fait partie de ceux où la séquence stratigraphique est la plus longue (IVe avant-Ve siècle ap. J.-C.), d’où son intérêt pour définir la chronologie de l’occupation du site et ses différentes phases.

– enfin, la fouille de plusieurs fours de potier nabatéens, préalablement identifiés en prospection, a pu être menée en 2022. Quatre fours, deux rectangulaires, un circulaire et un de forme indéterminée, ont été documentés, y compris le matériel associé.

Sur l’ensemble du site de Hégra et dans ses environs, Pierre-Louis GATIER, spécialiste d’épigraphie grecque et latine, a procédé à l’enregistrement systématique des graffiti gravés au IIe siècle ap. J.-C. par les membres des troupes auxiliaires romaines (cf. rapport 2018-2019) ainsi qu’à celui des graffiti plus tardifs (IVe-Ve siècles ?), dont certains chrétiens et un juif, gravés sur la falaise dans le défilé dit de Mabrak an-Nâqah, à 17 km au nord de Hégra (voir Gatier 2020). De son côté, Maher AL-MUSA a procédé à l’enregistrement d’environ 170 inscriptions arabes gravées presque exclusivement dans le Jabal Ithlib, tandis que Laïla NEHMÉ a vérifié in situ la lecture de toutes les inscriptions nabatéennes associées à des sanctuaires sur l’ensemble du site en vue de leur publication.

Un autre volet des recherches menées  à Hégra a concerné l’étude menée par Paul PEIGNOT sur les techniques de taille des tombeaux monumentaux (donc avec chambre rupestre).

À une échelle plus large, enfin, la mission s’intéresse depuis 2019 aux pistes caravanières qui ont relié l’oasis de Hégra et celle de Médine de l’Antiquité à la construction du chemin de fer du Hijâz. De nombreux sites ont été visités au cours de trois campagnes de prospection le long d’axes différents partant tous de Hégra (voir les rapports 2019, 2020 et 2021-2022). Il s’agit majoritairement de sites épigraphiques (nabatéen, sud-arabique ancien, nord-arabique ancien, arabe) mais aussi de forts. D’après la céramique ramassée en surface, deux d’entre eux seraient antiques et le plus méridional, au lieu dit Umm Zarb, à 140 km au sud-est de Hégra, semble associé à un caravansérail. Parmi les sites nabatéens importants figure celui de Suwaydirah, à environ 60 km à l’est-nord-est de Médine, où plusieurs stratèges (gouverneurs) nabatéens ont été identifiés, ce qui montre que la zone d’influence du royaume nabatéen s’étendait au moins jusque-là.

Un volet restauration clôture les opérations de terrain menées ces dernières années. Il a porté en particulier sur la porte dite sud-est du rempart, dans la maçonnerie de laquelle sont remployés plusieurs blocs portant des inscriptions grecques et latines, dont deux peintes.

Du côté du matériel étudié, la publication du premier volume sur la céramique du site (du Ve siècle av. J.-C. au début du IIe siècle ap. J.-C.) est prévue dans le courant de l’année 2023 (Caroline DURAND et Yvonne GERBER). De même, le catalogue des 1250 monnaies du site a été préparé par Thomas BAUZOU et sera publié soit en fin d’année 2023 soit en 2024. Les textiles découverts dans les tombeaux font quant à eux l’objet (fin 2022) d’un enregistrement dans une base de données dédiée qui permettra de proposer des sujets de recherche sur ce matériel encore peu étudié du site (usages pour l’habillement et dans le domaine funéraire, rapport entre le type de tombe et le type de textile, fibres et techniques de filage et de tissage, etc.). Des synthèses sur les linceuls en cuir découverts dans les tombeaux et sur le matériel en verre du site ont enfin été proposées en 2018 respectivement par Martine LEGUILLOUX et Marie-Domonique NENNA (voir le rapport 2018-2019).

Pour terminer, il convient de signaler la publication d’un Guide de Hégra pour le grand public éclairé, désormais disponible en trois langues, français (2019), anglais et arabe (2022). Par ailleurs, un documentaire Science Grand format de 90’ (France 5) intitulé « Expédition à Pétra » a été tourné en novembre 2021 pour une diffusion fin 2022 ou début 2023.

Image satellite de la zone résidentielle montrant les zones fouillées de 2018 à 2022.© MSAP

Vue par drone du temple nabatéen avec la butte IGN 132 au centre. © MSAP

La tour de guet (à gauche) et le panneau couvert d’inscriptions dadanitiques. © MSAP.

La Zone 9 en cours de fouille. © MSAP.

Un four de potier de Hégra à la fin de la campagne 2022. © MSAP.

Copie d’inscriptions nabatéennes le long des pistes caravanières. © Alan Morrissey.

Articles

Rapports

Ouvrages

Nehmé L. 2022. Guide to Hegra. Archaeology in the Land of the Nabataeans of Arabia, Paris, Skira.

Nehmé L. 2022. آثار الأنباط في جزيرة العرب. دليل الحجر, Paris, Skira.

Nehmé L. 2019. Archéologie au pays des Nabatéens d’Arabie. Guide de Hégra, Paris, Maisonneuve & Larose Nouvelles éditions / Hémisphères. ->https://www.hemisphereseditions.com/archeologie-chez-les-nabateens]

– Nehmé L. (dir.), avec des contributions de Bessac J.-C., Braun J.-P., Dentzer-Feydy J., et Nehmé L. 2015. Les tombeaux nabatéens de Hégra (Épigraphie & Archéologie, 2). Paris : Académie des Inscriptions et Belles-Lettres.
http://www.aibl.fr/publications/collections/epigraphie-et-archeologie/article/les-tombeaux-nabateens-de-hegra

– Nehmé L., al-Talhi D. et Villeneuve F. (éds) 2010. Report on the First Excavation Season at Madâ’in Sâlih, Saudi Arabia, 2008 (Hegra, 1 ; A Series of Archaeological Refereed Studies, 6). Riyad : SCTA.

– Nehmé L., Villeneuve F. et al-Talhi D. (éds) 2014. Report on the Second Season of the Madâ’in Sâlih Archaeological Project, 2009, Saudi Arabia (A Series of Archaeological Refereed Studies, 13). Riyadh : SCTA.

– Nehmé L., al-Talhi D. et Villeneuve F. (éds) 2014. Report on the Third Season of the Madâ’in Sâlih Archaeological Project, 2010, Saudi Arabia (A Series of Archaeological Refereed Studies, 23). Riyadh : SCTA.

Articles

Durand C., Bauzou T. sous presse : « Hegra, a Lihyanite Caravan City? A reassessment of the Early Settlement in Hegra/Madāɔin Ṣāliḥ », Proceedings of the Seminar for Arabian Studies.

Durand C., Gerber Y. sous presse. « When the Nabataeans Settled in Hejaz : New Data from the Nabataean Painted Fine Ware Found in Hegra/Madā’in Sālih (Northwest Arabia) », in : Studies in the History and Archaeology of Jordan 14, Amman, Department of Antiquities.

Nehmé L. 2022 : Land (and Maritime?) Routes in and Between the Egyptian and Arabian Shores of the Northern Red Sea in the Roman Period, in Durand C., Marchand J., Redon B., Schneider P. (dir.), Networked Spaces. The Spatiality of Networks in the Red Sea and Western Indian Ocean, Lyon, MOM Éditions (coll. Archéologie(s), 8), p. 513‑527. [URL : https://books.openedition.org/momeditions/16271].

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Gatier P.-L. 2020: Les Graffites grecs de Mabrak an-Nāqah (Arabie Saoudite), Cahiers Glotz 31, p. 105‑134.

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– Bouchaud Ch., Tengberg M., Dal-Prà P. 2011. « Cotton cultivation and textile production in the Arabian Peninsula during antiquity ; the evidence from Madâ’in Sâlih (Saudi Arabia) and Qal’at al-Bahrain (Bahrain) », in :Vegetation History and Archaeobotany 20.5, p. 405-417.

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– Nehmé L. 2010. « Ancient Hegra, a Nabataean Site in a Semi-arid Environment. The Urban Space and Preliminary Results from the First Excavation Season », Bollettino di archeologia online I 2010 / Volume speciale G / G5 / 3. (En anglais)

– Nehmé L. et Villeneuve F. 2010. « Les fouilles franco-saoudiennes de Hégra », Bulletin de la Société Française d’Archéologie Classique, Revue archéologique 2010.1, p. 160-169.

– Mathe C., Archier P., Nehmé L., Vieillescazes C. 2009. « The Study of Nabataean Organic Residues from Madâ’in Sâlih, ancient Hegra, by Gas Chromatography-Mass Spectrometry », Archaeometry 51.4, p. 626-636.

– Nehmé L., al-Talhi D. et Villeneuve F. 2008. « Résultats préliminaires de la première campagne de fouille à Madâ’in Sâlih en Arabie Saoudite », Comptes rendus de l’Académie des Inscriptions & Belles-Lettres , p. 651-691.

– Courbon P. 2008. « Les puits nabatéens de Madâ’in Sâlih », Arabian Archaeology and Epigraphy 19, p. 48-70.

– Nehmé L., Arnoux Th., Bessac J.-Cl., Braun J.-P., Dentzer J.-M., Kermorvant A., Sachet I., Tholbecq L., avec une contribution de Rigot J.-B. 2006. « Mission archéologique de Madâ’in Sâlih (Arabie Saoudite) : Recherches menées de 2001 à 2003 dans l’ancienne Hijrâ des Nabatéens », Arabian Archaeology and Epigraphy 17, p. 41-124.

– Nehmé L. 2005-2006. « Inscriptions vues et revues à Madâ’in Sâlih », Arabia 3, p. 179-225 [texte] et p. 345-356 [figs].

– Nehmé L. 2004. « Explorations récentes et nouvelles pistes de recherche dans l’ancienne Hégra des Nabatéens, moderne al-Hijr/ Madâ’in Sâlih, Arabie du Nord-Ouest », Comptes rendus de l’Académie des inscriptions et Belles-Lettres, p. 631-682.

Des résumés des rapports annuels de la mission ont par ailleurs été publiés en anglais et en arabe dans la revue des Antiquités saoudiennes Atlal à partir de 2002.