Se déplacer en Méditerranée, les Anciens en Thalassa

Mosaïque représentant Dionysos et le vieux Silène en lutte contre des pirates en Méditerranée, 260 après J.-C. (Dougga, Tunisie)

Dans la Grèce et la Rome antiques, qu’est-ce qui pousse les hommes et les femmes à prendre la mer et à circuler en Méditerranée ? En quoi cette variété de déplacements indique-t-elle la centralité de l’espace méditerranéen pour les cultures antiques ?

Les Grecs ont une relation ambivalente avec la mer, faite de fascination et de peur. La navigation en Méditerranée est en effet dangereuse et les tempêtes, naufrages et autres errances abondent aussi bien dans la réalité que dans la littérature homérique – sans parler des pirates. Néanmoins, la civilisation grecque, mais aussi phénicienne, carthaginoise, et plus tard romaine, sont souvent qualifiées de thalassocratie. Cette appellation indique que leur puissance se fonde sur les ressources maritimes et sur la maîtrise de la mer, aussi bien sur un plan commercial que guerrier (…)

Écouter la suite dans l’émission Le Cours de l’histoire sur France Culture avec comme invités :

  • Cecilia D’Ercole Historienne, archéologue et anthropologue des mondes antiques, directrice d’études à l’EHESS
  • Soazick Kerneis Professeure d’histoire du droit et du droit romain à l’Université Paris Nanterre, directrice du Centre d’Histoire et d’Anthropologie du Droit
  • François Lefèvre Professeur d’histoire grecque à Sorbonne Université