Byzantina Sorbonensia
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29. – Olivier Delouis, Sophie Métivier, Paule Pagès (éd.), Le saint, le moine et le paysan. Mélanges d’histoire byzantine offerts à Michel Kaplan, Paris, 2016, 762 p., 40 €
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Le saint, le moine et le paysan. Voilà trois figures de l’homme byzantin auxquelles Michel Kaplan, au long d’une carrière menée à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne de 1969 à 2015, aura consacré une part notable de ses recherches. Professeur d’histoire byzantine depuis 1988 à la suite de Paul Lemerle et d’Hélène Ahrweiler, Michel Kaplan a porté haut les couleurs du byzantinisme français. Historien du monde rural ouvert aux sources religieuses, enseignant soucieux de ses étudiants qu’il a su entraîner dans son sillage, promoteur de Byzance aux concours nationaux de l’enseignement du second degré et du supérieur, homme de convictions et de pouvoir qui présida au destin de son université de 1999 à 2004, passeur enfin d’une discipline exigeante vers un public averti ou simplement curieux de Tout l’or de Byzance (1991) : c’est à plus d’un titre qu’il a semblé nécessaire de présenter à Michel Kaplan, pour ses 70 ans, un volume d’hommage.
Ces 35 contributions, que les éditeurs ont voulues substantielles et fondées sur des sources neuves ou reprises à nouveaux frais, sont l’œuvre d’élèves, de collègues français et étrangers, d’amis et de compagnons de route dont les préoccupations répondent aux intérêts du dédicataire. De l’Antiquité tardive au monde des Paléologues, de la campagne à la ville, de l’impératrice à la moniale et de l’empereur à l’évêque, de la monnaie à l’icône mais aussi de l’Italie à la Géorgie, chaque lecteur trouvera dans ce volume au moins une réponse supplémentaire à la question que Michel Kaplan vient à nouveau de nous poser : Pourquoi Byzance ? Un empire de onze siècles (2016).Description détaillée ici |
28. – R. Raúl Estangüi Gómez, Byzance face aux Ottomans : exercice du pouvoir et contrôle du territoire sous les derniers Paléologues, milieu XIVe-milieu XVe siècle, Paris, 2014, x+665 p. 40 €
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Au cours du XIVe siècle, l’Empire byzantin connut un fort déclin de sa puissance qui entraîna la conquête de son territoire par les Turcs ottomans. Les causes de la disparition de Byzance sont encore loin d’être élucidées, mais les chercheurs ont souvent évoqué un fort amenuisement de l’autorité de l’État dans les provinces. L’évolution économique des XIe-XIVe siècles aurait conféré un pouvoir croissant aux grandes familles de l’aristocratie, provoquant la fragmentation du pouvoir politique et l’effacement de la puissance impériale. Cet ouvrage offre une nouvelle interprétation du déclin de l’État byzantin, à travers l’étude des mesures prises par les empereurs de la dynastie des Paléologues pour freiner l’avance ennemie et pour préserver les frontières de l’Empire. S’il apparaît que l’aristocratie joue un rôle décisif dans l’exercice du pouvoir impérial dans les provinces, l’Empereur continue d’exercer l’essentiel de ses prérogatives, militaires et fiscales, mais sur un territoire qui devient tellement restreint que l’objectif est désormais inatteignable.Description détaillée ici |
27. – Marie-Hélène BLANCHET (éd. et trad.), Théodore Agallianos. Dialogue avec un moine contre les latins (1442), 2013, 254 p. 40 €
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« Comme les Italiens sont tombés dans un état désespéré et incorrigible, même les saints ont éprouvé à leur égard de la répulsion, et Dieu les a délaissés ; mais ils ne vivent plus qu’une vie de porcs, selon leurs désirs ! » Tel est le jugement que porte Théodore Agallianos, clerc du patriarcat de Constantinople, sur les Occidentaux en 1442. Onze ans avant la chute de Constantinople, alors que les Turcs menacent ce qu’il reste de l’Empire, les Byzantins s’affrontent à propos d’une éventuelle intervention des Latins en leur faveur : les uns sont prêts à toutes sortes de compromis afin d’obtenir du pape qu’il prêche la croisade, tandis que d’autres, à la suite d’Agallianos, n’ont que mépris et détestation pour l’Occident et son christianisme hétérodoxe. Pourtant les allusions au monde latin ne manquent pas dans le Dialogue, que l’auteur évoque la figure de François d’Assise, le concile de Florence ou les reliques de la Sainte-Chapelle. Ce texte, ouvertement xénophobe, offre paradoxalement un éclairage précieux sur les formes de l’influence latine à Byzance à la fin du Moyen Âge et sur les enjeux d’une alliance entre Europe occidentale et orientale.Introduction |
26. – Svetlana TOMEKOVIĆ, Les saints ermites et moines dans la peinture murale byzantine, 2011, 432 p. 40 €
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25. – Benjamin MOULET, Évêques, pouvoir et société à Byzance (VIIIe-XIe siècle), 2011, 613 p. 40 €
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Dans la société byzantine, éminemment chrétienne, les évêques jouent un rôle qui dépasse de loin celui qu’on leur assigne aujourd’hui, avant tout celui de pasteur du troupeau. Personnages publics, ils se sont imposés comme une nouvelle catégorie sociale au service de l’État. Pour écrire l’histoire du corps épiscopal à l’époque mésobyzantine (VIIIe-XIe siècle), l’auteur a dépouillé une très large palette de sources de tous ordres, depuis les récits hagiographiques et les chroniques jusqu’aux sceaux, en passant par les Notitiæ Episcopatuum. Cette brillante étude réussit à se placer du point de vue des évêques, et notamment des évêques de la base, les plus difficiles à cerner car les sources constantinopolitaines les négligent ; mais l’existence de sources hagiographiques, présentant la vie dans des cités parfois secondaires, y aide grandement. Il s’agit donc ici d’une histoire byzantine vue avant tout de province, ce qui n’est pas fréquent. À l’étude d’un corps social, les évêques, dont nous pouvons suivre la carrière, depuis l’enseignement reçu, sans doute plus largement répandu en province que nous ne l’avions longtemps cru, jusqu’à la mort, s’ajoute la description minutieuse de l’action de l’évêque dans son évêché, au milieu de son territoire, de son clergé et de ses fidèles. Relais des volontés impériale et patriarcale dans les provinces de l’Empire, l’évêque tente, dans un contexte de compétition avec les autorités locales, d’imposer son propre pouvoir, dans ses aspects spatiaux, sociaux, religieux et symboliques.Table des matières |
24. – Sophie MÉTIVIER (éd.), Économie et société à Byzance (VIIIe-XIIe siècle). Textes et documents. Sous la direction de Sophie MÉTIVIER. Textes édités avec la collaboration de Paule PAGÈS, 2007. 304 p. 25 €
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Le monde byzantin est encore à découvrir. L’historiographie contemporaine ne cesse de démonter les lieux communs, hérités des Lumières, qui ont fait de Byzance un monde radicalement différent et décadent, conservateur et anachronique. Les textes littéraires comme les sources documentaires, connus de longue date ou depuis peu, témoignent des profondes transformations économiques et sociales qui ont permis à Byzance, de l’Antiquité au Moyen Âge, de conserver sa vitalité et sa place dans l’ensemble du monde méditerranéen médiéval. Ce sont des chroniques et histoires, des textes de lois, civils et canoniques, des documents d’archives, grecs et latins, des correspondances, des vies de saints, des éloges, ou encore des sceaux, objets ou peintures que des byzantinistes français ont choisi de présenter ici grâce à des traductions, le plus souvent inédites, pour montrer, définir et circonscrire l’unité et les spécificités de cette histoire, en même temps que son appartenance à l’histoire du monde médiéval européen et oriental.Table des matières |
23. – Michel KAPLAN (dir.), Monastères, images, pouvoirs et société à Byzance, 2006, 224 p. 32 €
22. – Sophie MÉTIVIER, La Cappadoce aux IVe-VIe siècles : Une histoire provinciale de l’Empire romain d’Orient, 2005, 480 p. 32 €
21. –Michel BALARD, Élisabeth MALAMUT, Jean-Michel SPIESER (dir.), Byzance et le monde extérieur : Contacts, relations, échanges, 2005, 296 p. 45 €
20. – D. COULON, C. OTTEN-FROUX, P. PAGES et D. VALERIEN (éd.), Chemins d’outre-mer. Etudes d’histoire sur la Mediterranée médiévale offertes à Michel Balard, 2004, 2 t., 868 p. 45 €
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19. – Michel BALARD, Alain DUCELLIER (dir.), Migrations et diasporas méditerranéennes (Xe-XVIe siècles). Actes du colloque de Conques 1999, 2002, 532 p. 50 €
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18. – Le sacré et son inscription dans l’espace à Byzance et en Occident. Etudes comparées, sous la direction de Michel KAPLAN, 2001, 330 p. 29 €
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17. – Le partage du monde. Echanges et colonisation dans la Méditerranée médiévale, sous la direction de Michel BALARD et Alain DUCELLIER, 1998, 494 p. 28,97 €
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16. – EUPSYCHIA. Mélanges offerts à Hélène Ahrweiler, 1998, 2 tomes, XXII-702 p. 74,70 €
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15. – Anna AVRAMEA, Le Péloponnèse du IVe au VIIIe siècle. Changements et persistances, 1997, 220 p. 30,49 €
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14. – Autour de la Première Croisade. Actes du colloque de Clermont-Ferrand, 22-25 juin 1995, réunis par Michel BALARD, 1997. 654 p. 38,11 €
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13. – Grégoire Antiochos, Éloge du Patriarche Basile Kamatèros, texte, traduction, commentaire suivis d’une analyse des œuvres de Grégoire Antiochos, par Marina LOUKAKI, 1996, XXV-170 p. 27,44 €
12. – L’Arménie et Byzance. Histoire et culture, 1996, 244 p. 22,87 €
11. – Les saints et leur sanctuaire à Byzance. Textes, images et monuments, publié par Catherine JOLIVET- LÉVY, M. KAPLAN, J.-P. SODINI, 1993, 182 p. 18,26 €
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Confronter le point de vue des archéologues, historiens de l’art, historiens et philologues, tel est le but que s’assigne ce recueil pour une réflexion sur l’un des phénomènes les plus importants de la société et de la spiritualité byzantines. Dans ce volume qui parcourt une grande partie de l’Empire byzantin, du IVe au XIIIe siècle, et de la Palestine à Constantinople en passant par la Syrie, Chypre, l’Asie Mineure, sans oublier la Russie de Kiev, des figures parmi les plus célèbres de la sainteté byzantine côtoient des personnages semi-légendaires ou de simples saints locaux. |
10. – M. Kaplan, Les hommes et la terre à Byzance du VIe au XIe siècle. Propriété et exploitation du sol, 1992, 630 p. 44,21 €
9. – J.-Cl. CHEYNET, Pouvoir et contestations à Byzance (963-1210), 1990, 524 p. 42,69 €
8. – Élisabeth MALAMUT, Les îles de l’Empire byzantin, VIIIe-XIIe siècles, 1988, 2 vol., 712 p. 57,93 €
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Les différents aspects de l’histoire des îles de la Méditerranée orientale à l’époque médiévale : histoire politique, économique, sociale et administrative d’une région à double appartenance, maritime et continentale. |
7. – Géographie historique du monde méditerranéen, sous la dir. d’Hélène AHRWEILER, 1988, 312 p. Épuisé.
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Résultats d’une vaste enquête sur diverses régions, de la Sicile au Proche-Orient, du IVe au XIVe siècle. |
6. – Les Italiens à Byzance. Édition et présentation de documents, par M. BALARD, Angeliki E. LAIOU, Catherine OTTEN-FROUX, 1987, 196 p. Épuisé.
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Pise, Gênes, Venise : trois grandes républiques maritimes italiennes, en concurrence au cœur de l’Empire byzantin. Trois dossiers, trois réseaux d’affaires parallèles s’affrontant pour la domination économique de l’Empire byzantin. |
5. – J.-Cl. CHEYNET et J.-F. VANNIER, Études prosopographiques, 1986, 204 p. 28,97 €
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La première étude est consacrée à trois familles byzantines du duché d’Antioche, la seconde renouvelle la généalogie des premiers Paléologues. ![]() |
4. – Philadelphie et autres études, sous la dir. d’Hélène AHRWEILER, 1984, 176 p. 27,44 €
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Complète en grande partie le volume suivant. ![]() |
3. – Geographica byzantina, sous la dir. d’Hélène AHRWEILER, 1981, 138 p. 9,82 €
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Recherches sur la géographie historique de Byzance, portant sur la Cappadoce et l’Asie Mineure. ![]() |
2. – M. KAPLAN, Les propriétés de la Couronne et de l’Église dans l’Empire byzantin (Ve-VIe siècles), 1976, 88 p. Épuisé.
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Les dispositions qui régissent la fortune impériale, source de valeur incontestée pour ceux qui étudient les fondements du régime agraire et de l’économie de Byzance. |
1. – J.-F. VANNIER, Familles byzantines, les Argyroi (IXe-XIIe siècles), 1975, 74 p. Épuisé.
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Une famille originaire de Cappadoce alliée aux grandes familles aristocratiques. |