Sources premières – Archéologie, histoire de l’art et patrimoine

Membres : J.-L. Biscop, V. Déroche, J. Durand, J.-L. Fournet, N. Iamanidze, C. Jolivet-Lévy, M. Kazanski, S. Lazaris, E. Nallbani, B. Pitarakis, I. Rapti, M.-P. Raynaud, G. Sidéris, J.-P. Sodini, J.-M. Spieser.

Membres associés : G. Hadji-Minaglou, P. Pétridis, B. Pitarakis, N. Poulou, E. Yota.

L’équipe Archéologie, histoire de l’art et patrimoine mène des projets pluridisciplinaires (avec la collaboration de papyrologues, de géographes, d’historiens, etc.) sur la dynamique spatiale et les peuplements (habitats urbains et ruraux, pratiques funéraires et occupation du sol dans divers sites de Méditerranée orientale – Albanie, Liban, Syrie, Jordanie, Irak). D’autres études portent sur les productions, les échanges et les réseaux commerciaux de l’Antiquité tardive, à travers la céramologie et les dipinti amphoriques.
L’iconographie chrétienne et plus généralement l’image, murale ou livresque, et ses fonctions sont traitées dans leur rôle de marqueur culturel.
L’archéologie du quotidien est étudiée à travers les mobiliers funéraires, les objets magiques et les produits artisanaux conservés en contexte (en particulier métal et verre) ; les mobiliers funéraires souvent très riches retrouvés hors de l’Empire offrent le double intérêt d’attester le rayonnement de Byzance et de conserver des objets qui manquent souvent dans les inhumations des Byzantins chrétiens.
L’étude des espaces sacrés, un point fort traditionnel de l’archéologie byzantine, sera poursuivie sur le grand site de pèlerinage de St Syméon en Syrie, sur le site de la piscine probatique de Bethesda à Jérusalem, sur des sanctuaires guérisseurs de Constantinople, sur les églises d’époque paléologue en Serbie, et par une étude comparatiste des sanctuaires rupestres de Cappadoce, de Macédoine et d’Italie du Sud.
Les outils de la recherche, corpus et bases de données, font l’objet d’un effort spécial : corpus de la peinture murale byzantine en Italie du Sud et en Sicile (avec le soutien du RESMED), base de données « Objets et matériaux dans les documents d’archives byzantins » (qui comble un grave manque de connaissance sur le vocabulaire effectivement utilisé par les Byzantins pour désigner leurs artefacts), corpus des dipinti, corpus des inscriptions chrétiennes de Cappadoce, corpus des inscriptions byzantines de Grèce centrale, corpus des mosaïques d’Albanie, de Turquie, étude des manuscrits du Musée byzantin d’Athènes. Très souvent, ces projets impliquent une collaboration avec les organismes de recherche du pays concerné.

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